Un joueur, une histoire

DECOUVREZ TOUTES LES CLES DE LA REUSSITE DE PRESNEL KIMPEMBE !

Un joueur, une histoire retracera chaque mois la vie d’un joueur de football professionnel, du berceau jusqu’à aujourd’hui. Temporalité, moments clés, réussites, échecs, vous saurez tout de la vie de ce joueur à la fin du dossier qui lui sera consacré. Pour ce premier numéro, la Team BK s’est intéressée à un joueur qui n’a jamais évolué hors de la région parisienne puisqu’il s’agit de Presnel Kimpembe, “Presko” pour les intimes, le défenseur du Paris-Saint-Germain.

Par Rédaction 27 octobre 2021

Son enfance

Le 13 août 1995 à Beaumont-sur-Oise (95), un jeune garçon au prénom peu commun naît. Un certain Presnel qui rejoindra la famille Kimpembe, avec comme père Isaac, congolais (cela à son importance, vous le verrez par la suite), et une mère d’origine haïtienne, dont on ne connaît que trop peu de choses. Ses parents lui ont dès son enfance permis d’assouvir ses parfois nombreuses envies, loisirs comme sorties. Fan de salopettes à bretelles, Isaac Kimpembe et sa femme veillaient à ce que le petit Presnel n’en manque jamais. Toujours épaulé par ses parents, le tout jeune Presnel Kimpembe a toujours aussi pu compter sur sa petite soeur et sur ses frères aînés, Emmanuel, et Kévin, aujourd’hui instructeur de conduite à Eragny (95), une ville plus qu’importante dans le parcours futur de son petit frère Presnel.

Ses premiers pas dans le football

Voulant faire du football dès sa jeunesse, Presnel Kimpembe est inscrit par ses parents à l’AS Eragny en 2002, à l’âge de 7 ans. Eragny, c’est la ville où grandira Presnel et sa famille, dans un immeuble du quartier des Dix Arpents. A Eragny, Presnel Kimpembe jouait très loin de son poste de défenseur central qu’il occupe aujourd’hui. A l’époque, il joue partout, au milieu, en défense mais aussi parfois en attaque ! Débutant à Eragny, il y apprend le football et très rapidement, son potentiel se découvre. Ce club arrive à le garder secret durant trois ans. Au cours de sa dernière saison, Presnel Kimpembe est repéré par Yves Gergaud, éducateur à l’Association du Paris-Saint-Germain (ex-section Amateurs) qui a repéré le natif de Beaumont-sur-Oise.

“Presnel a commencé le foot à 7 ans à Éragny (95) où il a joué durant 3 ans (2002 à 2005). Je l’emmenais souvent à ses entraînements avant qu’il signe au PSG. À cet âge, il faisait également du karaté mais il a dû faire un choix et c’est le foot qui l’a emporté. À l’époque, il était attaquant, avec sa corpulence c’était le poste qui lui convenait le plus. Il avait en plus une bonne patte gauche (qu’il a toujours d’ailleurs) et de par sa formation, il a peu à peu reculé. D’abord au milieu de terrain puis latéral gauche et enfin, il est devenu le joueur que vous connaissez tous : ce défenseur central, grand patron grâce à sa hargne et sa soif de la gagne ! Il a toujours eu cette détermination et cette envie de bien faire. Petit, quand il ratait un match ou un entraînement, il était triste. Aujourd’hui encore c’est dur de le réconforter (et ce même quand il est sur le banc), il a toujours cette envie de bien faire et cette force intérieure qui l’a mené jusqu’ici aujourd’hui. Il est passé par tellement d’étapes, tellement d’épreuves… Je pense que c’est ce qui lui a donné cette force mentale qui lui a permis de devenir qui il est aujourd’hui. Je suis très admiratif et fier de mon petit frère !”

 

Son arrivée au PSG

Presnel Kimpembe, amoureux de Paris depuis sa plus tendre enfance, a donc rejoint le club de ses rêves à l’aube de ses 10 ans, en juillet 2006. Là où de nombreux joueurs s’en sont contentés dans le passé, ce n’était que la première étape d’un long chemin pour le joueur, qui veut réussir à tout prix.

Son entrée à la Préfo

A l’époque de sa préformation, Presnel Kimpembe est loin d’être aussi indiscutable qu’aujourd’hui. A l’époque, il est le remplaçant de Ferland Mendy. Son déficit de taille (il était assez petit jusqu’à l’adolescence) qui était censé être un défaut, “Presko” en a fait une force puisqu’elle lui a donné une grande qualité nécessaire pour un défenseur central : l’anticipation. Alors latéral, c’est son coach d’alors, Laurent Bonadei, qui le replacera au centre de la défense, et ses qualités développées alors qu’il était le remplaçant de Ferland Mendy font tout de suite mouche.

« Lorsqu’il jouait à Eragny en U10 (poussins 2e année à l’époque), il était venu jouer contre le PSG au camp des Loges, en présence de plusieurs clubs partenaires. L’ayant trouvé très intéressant, j’ai transmis un dossier d’inscription à son papa à l’issue du rassemblement. Il possédait de bonnes qualités techniques avec son pied gauche, une première touche très intéressante. Sa lecture du jeu de l’adversaire lui permettait d’être efficace sur le plan défensif. Dans son équipe, il jouait à tous les postes, il faisait tout le boulot ! Bien que de taille moyenne, il jouait défenseur axial avec une certaine volonté de toujours jouer au sol avec application. C’est ainsi qu’il a rejoint le PSG en 2005. Presnel n’a pas changé, il a toujours la même joie de vivre, le même sourire, le même rire, le même amour pour le football que lorsque je l’ai encadré à son arrivée au club. »

« Lors de son intégration au centre de préformation du PSG, il a pris le poste de latéral. C’est vers 15-16 ans qu’il a beaucoup grandi et qu’il a retrouvé son poste dans l’axe défensif. Je me souviens de sa participation au tournoi d’Arousa en juin 2007, avec Hervin Ongenda, James Léa Siliki, Ferland Mendy et Kingsley Coman entre autres (ndlr : recrutés par Yves). Ils avaient battu le Real Madrid d’Enzo Zidane, fils de Zinedine, avant de s’imposer en finale contre l’Inter Milan. Presnel avait fait un tour d’honneur avec le trophée, il lui avait même fait un câlin ne voulant plus le lâcher ! Lorsque qu’il a soulevé la coupe du Monde en 2018, j’ai immédiatement repensé à ce tournoi en Espagne. »

« Presnel était externe lors de sa première année au centre de préformation. Son papa qui était chauffeur-livreur faisait tout les allers et venus pour lui permettre de venir s’entraîner et jouer les matches. Par la suite, il y a dormi une nuit par semaine. Etant donné qu’il était de plus en plus fort, il a récupéré la chambre réservée aux joueurs à l’essai, sauf le mercredi et le vendredi. Certains de ses coéquipiers avaient touché de grosses primes ou avaient de bons contrats. Pour son papa, cet investissement pouvait paraître comme une corvée, mais cette épreuve a permis à Presnel de se forger un caractère et de prouver à tout le monde qu’il possédait les qualités pour devenir un très bon footballeur. Il était le plus petit, mais cela ne l’a pas empêché de conserver son tempérament d’éternel positif. »

« Trouver un défenseur axial pur gaucher est toujours compliqué à trouver pour une équipe professionnelle. Lors de son intégration à l’effectif pro du PSG, Presnel s’est mis en évidence lors de la préparation d’avant-saison. Il était grand, gaucher, formé au club, c’était le bon complément pour la doublette Marquinhos-Thiago Silva. En plus d’un certain talent, ses qualités athlétiques, techniques et mentales ont plu au staff. Il a su saisir sa chance au bon moment. Sa progression a été constante, jusqu’à intégrer l’équipe de France. »

« L’une des clés de sa réussite est également d’avoir conservé le même entourage (famille, conseillers, amis). Aujourd’hui, il y a tellement de joueurs qui se croient arrivés à cause de pseudos agents qui leur font croire monts et merveilles… L’aspect mental et l’éducation du joueur sont les garants de sa future réussite. Il faut travailler sur le terrain mais également à l’école. Les proches de Presnel ont toujours veillé à cela. Ils ont su lui apporter de la confiance, une certaine stabilité et surtout une grande envie de réussir. »

 

Ses années à la Formation

Après des années de galère au centre de formation du PSG, ce replacement avait fait le plus grand bien à PK3, et les résultats s’en faisaient sentir. Dans les colonnes de SoFoot, son ancien coéquipier de l’époque Jordan Diakiese l’avouait clairement : “Quand je jouais latéral gauche et qu’il était dans l’axe, ça ne servait à rien que je couvre. Je savais qu’il allait le faire.”

Et pourtant, à l’époque, Presnel galère. A l’époque, il n’est pas le crack de la génération 95 au PSG. Bien plus en vue, des noms comme Adrien Rabiot ou Hervin Ongenda sont bien plus en vue. Si le premier a eu une réussite certaine alors que le deuxième est bien plus en difficulté aujourd’hui, Kimpembe était lui dans l’ombre. Externe lors de sa première année au centre de préformation, son papa faisait tout les allers et venus pour lui permettre de venir s’entraîner et jouer les matches. Sa progression constante lui a donné de plus en plus d’accès et a diminué ce nombre d’allers-retours.

Pour son papa, cet investissement pouvait paraître comme une corvée, mais cette épreuve a permis à Presnel de se forger un caractère et de prouver à tout le monde qu’il possédait les qualités pour devenir un très bon footballeur. Il était le plus petit, mais cela ne l’a pas empêché de conserver son tempérament d’éternel positif, en montrant à tout le monde qu’il avait sa place au centre.

C’est dans ces années-là que Presnel Kimpembe, qui a toujours vécu le football comme une passion, a trouvé cette force de caractère qui lui a permis de s’arracher, de s’améliorer avant de devenir le défenseur impitoyable que l’on connaît aujourd’hui.

En 2011 et en 2012, Kimpembe réalise de très bons matchs avec les équipes de jeunes, et deux saisons plus qu’encourageantes. Un déclic a créé cet engrenage positif pour Presnel. Lequel ? Une première marque de confiance du Paris-Saint-Germain, qui finit par enfin lui accorder un hébergement, synonyme de la fin des allers-retours perpétuels de Presnel dans le camion de son papa pour aller au centre.

Interne, il prouvera très vite ses qualités intrinsèques. Et c’est là qu’arrive déjà la deuxième marque de confiance du PSG, puisqu’il signe un contrat de stagiaire avec le club de la capitale. A 18 ans tout juste, le jeune joueur, toujours de nationalité sportive congolaise, décide d’aller s’installer à Poissy, de quitter définitivement Eragny et le cocon familial.

Ses débuts chez les professionnels

Comme un cadeau d’anniversaire en avance, Presnel Kimpembe sera pour la toute première fois sur la feuille de match de l’équipe première du Paris-Saint-Germain le 12 août 2014, la veille de ses 19 ans, à l’occasion du Trophée des Champions face à l’En Avant Guingamp. Il n’entrera pas en jeu lors de ce match remporté 2 à 0 par ses coéquipiers, mais Laurent Blanc, le coach de l’époque, sera le premier à lui accorder une réelle importance. La preuve en est puisqu’il lui offrira même ses premières minutes avec les pros en octobre 2014. Presnel Kimpembe entrera en jeu pour la première fois avec les pros le 17 octobre 2014 pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, à la 75e minute d’un match très particulier disputé contre le RC Lens.

Ce soir là, il remplace Thiago Motta alors que le score est de 3 buts à 1 pour le club de la capitale, alors que déjà 3 joueurs ont été exclus. Edinson Cavani, buteur à la 55e minute, avait encaissé 2 cartons jaunes aux 56 et 57e minutes côté parisien, et Gbamin et Le Moigne avait été exclus côté lensois, tous avant l’heure de jeu. Rien à signaler lors de ses 15 premières minutes avec le maillot parisien, le score final est resté de 3 buts à 1, et Kimpembe avait évolué dans une défense centrale aux côtés de Zoumana Camara (dit “Papus”), actuel entraîneur des U19 du Paris-Saint-Germain.

“Mon ressenti déjà c’est beaucoup de fierté parce que quand on connaît son parcours c’est un exemple de détermination et de progression. Son surnom “la force” lui va très bien. Il a toujours été chambreur et ça n’a pas changé ça aussi. Il a gardé ce côté guerrier qui s’est étoffé avec sa transformation physique et je pense aussi l’écoute et la volonté d’apprendre avec les défenseurs qu’il a pu côtoyer et qui l’ont amenés à ce niveau.”

Champion du Monde 2018

3 mois avant la Coupe du Monde 2018, le 27 mars 2018, Presnel Kimpembe, sur le banc lors de 13 des 14 matchs précédents de l’Equipe de France (ndlr : il a été sélectionné en A pour la première fois le 3 octobre 2016 pour pallier le forfait de Mangala), connaît ses premières minutes sous les ordres de Didier Deschamps lors d’un match amical face à la Russie. Presnel Kimpembe rentrera à la 81e minute de ce match, en remplacement de Samuel Umtiti. Le temps de toucher une grosse dizaine de ballons, et de voir le score passer de 2-1 à 3-1 pour la France, 2 minutes après son entrée en jeu, grâce au premier doublé en bleu de Kylian Mbappé.

Deux mois plus tard, PK3 entre en jeu 26 minutes face à l’Irlande, une nouvelle fois à la place du titulaire habituel Samuel Umtiti, pour permettre aux Bleus de conserver le score de 2 buts à 0 en amical. Sur le banc lors des 2 derniers matchs amicaux avant la Coupe du Monde, Presnel Kimpembe fera bien partie de la liste des 23 français présents à la Coupe du Monde, en tant que défenseur central remplaçant. Il n’y disputera qu’un match, le 3e match et dernier match de groupe, conclu par un soporifique 0-0 face au Danemark après deux victoires face à l’Australie et au Pérou. La suite, vous la connaissez, la France est devenue championne du monde, et Presnel Kimpembe, l’ambianceur du vestiaire avec sa fameuse enceinte, est devenu champion du monde !

L’homme qu’il est devenu

Comme vous l’aurez compris, Presnel Kimpembe s’est forgé son caractère, est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui grâce aux hauts et aux bas qu’il a vécu. Que ce soit professionnellement, puisqu’il n’a pas été le grand espoir du centre de formation du PSG étant jeune, puisqu’il était trop frêle jusqu’à 17 ans, pour tout ce qu’on a dit de lui. Mais aussi personnellement. Si Presnel Kimpembe a l’image d’un homme fort mais souriant, il n’en a pas moins traversé des dures épreuves.

Son premier enfant, Kayis, qu’il a eu avec sa dame de toujours Sarah, est né grand prématuré, à la fin du cinquième mois de grossesse. Comme il l’a confié à nos confrères du Parisien, c’est un épisode qui restera à jamais comme un traumatisme : “C’était compliqué, surtout pour sa mère. Elle était obligée d’aller à l’hôpital tous les jours pour donner son lait, faire des exercices de peau à peau pour que le bébé sente que sa maman était là. Après, pour moi aussi, ça a été compliqué. J’y allais la nuit pour me cacher, pour ne pas qu’on m’embête ou qu’on me demande des photos. C’était dur d’avoir le sourire pendant ces moments-là. Quand je finissais les matchs à l’extérieur, j’allais à l’hôpital vers 4h du matin, je repartais vers 6h et j’allais le lendemain à l’entraînement. C’était une vie un peu compliquée pendant quatre mois. C’est là que tu te rends compte que tu as de la chance d’avoir un enfant en bonne santé.” 

Mais aujourd’hui cet épisode parmi d’autres relève du passé. Kayis se porte bien et est tout juste âgé de 4 ans. Le couple a même eu un second enfant, Khalil, né en 2020, sans complications cette fois fort heureusement.

“Presnel est un garçon qui n’avait pas de contrat au centre de formation du PSG. De plus, il était en retard sur le plan morphologique. Il était frêle, longiligne, mais possédait un très bon pied gauche. A chaque fin de saison, on se posait toujours la question de savoir si on le conservait pour la saison suivante ? A chaque fois, il a su s’adapter pour se mettre au niveau exigé, en devant titulaire au fil du temps. C’est un travailleur, bien qu’il n’avait pas un grand talent à la base. Il a toujours était à l’écoute, avec une énorme envie de réussir. Il a toujours eu un état d’esprit remarquable.”

“Sa chance, si on peut parler de chance, a été de côtoyer les pros. Il a su saisir cette chance quand elle s’est présentée à lui, notamment lors du match face au Barça de Messi. Son excellente prestation l’a lancé dans le grand bain, une belle récompense pour tout son travail. Il a su construire son identité. Il a toujours été jovial, rigolo, mais il a également évolué en tant qu’homme. Presnel est un affectif, un très bon garçon avec une très bonne éducation.”

“Quand il est venu jouer ici à Brest, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. C’est un gamin attachant. Le voir jouer en Equipe de France est tout simplement fantastique ! Je suis très fier de son parcours. Je peux assurer que peu de personnes auraient imaginé qu’il puisse connaître une telle trajectoire. Presnel, c’est le joueur surprise ! Le joueur type de la formation. Une formation qui lui a été pleinement profitable. Il s’est montré patient, le staff aussi. Il y a eu des moments de doute, mais il a su faire face aux différentes épreuves et a été très bien accompagné pour atteindre ses objectifs.”

L’entrepreneur qu’il est devenu

En juin dernier, Presnel Kimpembe est devenu, comme de plus en plus de footballeurs professionnels, entrepreneur. Il a ouvert sa propre marque de vêtements, PK3, à travers sa société PK3 Management. Avec des inspirations caribéennes et africaines, mais aussi banlieusardes, ses vêtements se veulent “streetwear”. Abordables, sa marque semble être faite pour habiller les mêmes personnes qu’il fait rêver le week-end sur les terrains de football. Basée à Conflans-Saint-Honorine dans les Yvelines, sa boutique est aussi accessible en ligne et fait de Presnel Kimpembe le deuxième joueur a posséder sa marque de vêtements, après le brésilien Marquinhos et sa marque lancée en 2019 Beau Goss.

Le footballeur qu’il est et qu’il sera

Presnel Kimpembe est devenu un homme, que ce soit aux yeux de son père, aux yeux du grand public qu’il a convaincu en équipe de France et au PSG et même auprès des observateurs. Installé au Paris-Saint-Germain, Presnel est un ambianceur-gagneur-motivateur, toujours heureux quand un coéquipier marque, et qui n’hésite pas à donner de la voix quand il le faut. Il est une roue inébranlable de la bonne entente du vestiaire parisien, et il est fort probable qu’il reste encore de nombreuses années dans le club de la capitale. Ne lui reste qu’à prendre du galon en Equipe de France, où il est titulaire indiscutable au sein de la défense centrale de Didier Deschamps. PK3 est et restera toujours un homme de caractère et de confiance, qui se battra toujours sur le terrain et fera toujours en sorte que l’ambiance du groupe soit bonne dans un seul but : gagner. Pour l’instant, ça ne lui a pas trop mal réussi, pas vrai ?

“Une évolution fantastique, remplie de fierté, de joie et de bonheur, de voir un Titi monter avec une telle puissance. L’ayant connu avant même qu’il ne soit professionnel, ça me rend fier comme-ci c’était quelqu’un de ma famille. Il a beaucoup galéré, mais n’a jamais rien lâché ! Il a reçu des propositions, on lui a mis des bâtons dans les roues, mais il est toujours resté là, dans son club formateur, sa ville natale, c’est un vrai de vrai sur comme en dehors du terrain. Malgré son statut, il est toujours resté humble, c’est une personne très simple. Quand on échange avec lui, on n’a même pas l’impression qu’il joue au PSG, qu’il est footballeur professionnel, qu’il gagne un gros salaire. C’est un humain avec un bon fond, un grand cœur, qui est là pour les gens , pour sa famille, pour son club, pour les supporters. Il mérite tout ce qui lui arrive et force le respect. Une fois la tenue du PSG enfilée, c’est un guerrier ! Il démontre à chaque match que c’est un vrai Parisien. Pour un club comme le PSG, tu es obligé de conserver ce type de joueur, car il est prêt à tout pour défendre ses couleurs. Son évolution constante d’année en année ne peut qu’être saluée. Certes, il y des hauts et des bas comme partout, mais une fois que Presko porte le maillot du PSG sur le dos, vous pouvez être assuré qu’il se donnera toujours à fond, car son club il l’aime.”

PRESNEL KIMPEMBE

Poste : Défenseur

Date de naissance : 13 août 1995

Lieu de naissance : Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise)

Pied préféré : Gauche

Club : Paris Saint-Germain FC

1ère sélection : 27/03/2018 : Russie 1 – 3 France

Nombre de sélections : 25

Poids : 79Kg

Taille : 182cm

PARCOURS EN BLEU

Equipe de France : 25 matches

Equipe de France Espoirs : 11 matches

U20 : 7 matches

PALMARES

COUPE DU MONDE 2018

LIGUE DES NATIONS DE L’UEFA 2021

FESTIVAL ESPOIRS U20 2015

CHAMPIONNAT DE FRANCE 2015, 2016, 2018, 2019 ET 2020 (PARIS SAINT-GERMAIN FC)

COUPE DE FRANCE 2017, 2018 ET 2020 (PARIS SAINT-GERMAIN FC)

COUPE DE LA LIGUE 2016, 2017, 2018 ET 2020 (PARIS SAINT-GERMAIN FC)

TROPHÉE DES CHAMPIONS 2016, 2017 ET 2020 (PARIS SAINT-GERMAIN FC)

DISTINCTION

CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR

CLUBS SUCCESSIFS

PARIS SAINT-GERMAIN FC : DE 07/2014 À AUJOURD’HUI

AS ÉRAGNY FC : DE 10/2002 À 06/2005

Dossier réalisé par : Anthony Mekediche, Michel Mendy et Anthony Vivien.