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KAMAL HILL

Zoom sur Kamal Hill, artiste devenu incontournable aux yeux des Stars du ballon rond. Billion Keys est allé à sa rencontre pour connaître les clés de son succès grandissant !

Par Rédaction 29 mai 2021

Tout d’abord, peux-tu te présenter Kamal ?

Je m’appelle Kamal, 35 ans, originaire d’Angers. Mon parcours débute par un BTS Management Unités Commerciales. J’ai ensuite travaillé pour des enseignes telles que Foot Locker, Courir et Chausport, en occupant des postes à responsabilité au fil des années. En parallèle, j’ai tissé des liens d’amitié avec plusieurs joueurs du SCO Angers.

En 2015, j’ai décidé de tout lâcher pour devenir intermédiaire d’agents de football. Encouragé par mon entourage, j’ai créé ma propre structure, que j’ai malheureusement stoppée après deux ans d’activité, un peu dépité par les façons de faire dans ce milieu.
Suite à cela, je me suis lancé dans une formation pour me perfectionner en dessin, en graphisme, en peinture, mais aussi dans le domaine digital. C’est en mars 2019 que j’ai véritablement lancé mon activité dans les tableaux. Mon ami Fodé Doré (ndlr : passé par SCO Angers et Clermont Foot, le Botev Plovdiv en Bulgarie) fut ma toute première source d’inspiration pour élaborer mon premier tableau. L’histoire a commencé avec un post sur Instagram, puis tout s’est enchaîné…

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Possèdes-tu ce talent de graphiste depuis toujours ?

Plus qu’un talent, il faut posséder « un œil artistique » ! Ça ne s’improvise pas, car il faut être très créatif. En fonction de certaines contraintes, il faut chaque fois faire preuve d’originalité. Le but étant de réaliser des produits uniques, ne pouvant être recopiés.

Où vas-tu chercher ton inspiration ?

Tous les tableaux vont être différents, car je m’appuie sur le parcours de chaque joueur. Je veux faire ressortir l’histoire de chaque joueur. Par exemple, pour composer celui d’Angel Di Maria, je me suis aidé de photos de famille hyper importantes à ses yeux ainsi que de moments clés de sa carrière. En fonction du choix des photos, il faut ensuite adapter les bonnes dispositions sur le tableau afin de réaliser la plus belle mise en avant possible.

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Les joueurs te sollicitent-ils directement pour te passer une commande ?

Ça dépend ! Au tout début de mon activité, bien évidemment j’ai dû démarcher les joueurs. Instagram est mon terrain de jeu favori, car je pouvais contacter directement les joueurs et ainsi présenter mon activité à un maximum de personnes. À partir du moment où j’ai publié des réalisations de quelques joueurs, les autres m’ont contacté. Le bouche-à-oreille s’est mis en marche.

Quel bilan peux-tu tirer après deux ans d’activité ? D’ailleurs comptes-tu ouvrir une galerie pour exposer tes réalisations ?

Pour Billion Keys, je vais annoncer une exclusivité ! Je vais très prochainement participer à mes premières ventes aux enchères avec des maisons spécialisées en la matière.

J’ai également lancé ma première Web TV, directement postée sur mon compte Instagram. Elle s’inscrit dans la continuité de mon projet. Dorénavant, la remise d’un tableau est filmée, afin que le joueur puisse expliquer au grand public ce que représente chacune des images choisies.

Autre innovation, chaque tableau est connecté. Quand le joueur scanne avec une application dédiée les images présentes sur son tableau, des vidéos se déclenchent avec des questions posées par des amis du joueur concerné. Pour le dernier tableau en date, Anthony Le Tallec (ndlr : passé par Le Havre, Liverpool, Saint-Étienne) a pu découvrir des questions de son pote Florent Sinama-Pongolle. Ça crée un vrai moment à part, que nous filmons.

Quelles émotions éprouvent les joueurs lors de la remise de leur tableau personnalisé ?

Avec un mélange de peinture digitale, de dessin digital, de photos, de peinture acrylique, parfois même de diamants, et la fonction connectée, les joueurs sont forcément choqués à la réception de leur œuvre. Tout au début, je leur envoie la photo du produit fini. Une fois qu’ils l’ont entre les mains, ils sont encore plus heureux que ce qu’ils avaient imaginé ! Ils sont souvent très émus, et se remémorent immédiatement tous les moments forts de leur vie d’homme ou de footballeur. Ils ont envie d’en parler et c’est ce moment que je souhaite capter pour ma Web TV.

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Comment se déroule le choix des photos ? Est-ce un travail d’investigations ?

C’est un vrai travail d’investigations. Certains clubs m’aident également pour me fournir des photos de haute qualité, que je leur achète.

Quel objectif recherches-tu dès qu’une commande tombe sur ton bureau ?

Tout d’abord, je suis très content lorsque je vais remettre un tableau à un joueur. C’est le fait qu’il soit content qui me rend encore plus heureux. C’est un peu enfantin, mais j’ai envie de voir les gens heureux. Même si ça reste une vente, ça reste le fruit d’une production qui me rend heureux et fier.

Combien de temps est nécessaire pour réaliser une œuvre ?

Généralement, il faut une semaine et demie à deux semaines de travail. Entre la recherche des photos, la découverte de l’histoire du joueur, l’envoi d’une première esquisse, les améliorations, l’encadrement, l’envoi…

Comptes-tu élargir ton champ d’action ?

J’ai déjà commencé, avec Serge Ibaka (Basket), Nikola Karabatic (Handball), des rugbymans, des personnalités de la télé-réalité, et un chanteur malien très connu en Afrique. Chaque joueur ou chaque personnalité publique peut se voir remettre un tableau qui retrace leur vie.

Quelle est ta principale anecdote à ce jour ?

Très difficile de n’en choisir qu’une seule ! Ce qui me marque le plus, c’est surtout la sympathie des joueurs lorsque je me rends à leur domicile. L’image de joueurs à fort caractère, qu’ils peuvent parfois dégager à travers l’écran de télévision, est bien loin de celle que j’ai pu constater en dehors du terrain. Je pense à un joueur comme Leandro Paredes. Une crème ! Loin du bad boy perçu à l’écran… Ils sont tous d’une grande gentillesse et d’une grande humilité.

Le métier d’agent m’a également permis de prendre du recul sur la relation avec les joueurs. Je ne suis plus aussi impressionné que lorsque j’étais plus jeune. J’échange avec eux en tant qu’artiste, sans aucune arrière-pensée et en restant humble.

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Quelles sont les réelles clés de ta réussite ?

Tout ne repose pas seulement sur le produit. Je propose un service dans sa globalité. Je vends un concept. Le joueur doit valider ma personnalité, avant même d’acheter mon œuvre. Ce sont des heures, des heures et des heures de travail. Il y a certaines commandes passées en urgence qui doivent être traitées rapidement. Pour autant, je me dois de satisfaire la personne. Tout passe par un bon réseau et le relationnel qui va avec. Certaines personnes possèdent beaucoup de talent, mais elles n’avancent pas à cause d’un réseau moindre. Ils se renferment sur eux-mêmes et ne s’en sortent pas.

Avant de se quitter, peux-tu nous faire part de ton rêve ultime par rapport à ton projet ?

Ronaldo, R9 ! Il a bercé mon enfance. David Beckham, avec le foot et la mode, il y aurait de quoi faire.


Retrouvez les œuvres de Kamal sur Instagram.