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RISING PARTNERS

Par Rédaction 07 mai 2021

Quelles sont les principales missions et activités de l’agence Rising Partners ?

RISING PARTNERS est spécialisée dans la gestion de carrière de footballeurs et de footballeuses. Nous sommes une agence de management 360 degrés pour accompagner et conseiller nos athlètes sur chacune des étapes de leur formation et de leur carrière professionnelle, avec pour objectif majeur d’optimiser leur potentiel sportif et financier.

L’agence fonctionne avec plusieurs pôles d’expertise :

  • Pôle performance :

Lors des périodes transitoires (trêves estivale et hivernale) ou lorsque nos athlètes sont à l’arrêt (protocole de reprise, protocole d’amélioration), nous faisons appel aux services de plusieurs collaborateurs experts dans leur domaine de compétence. On peut citer en exemple Fodié Diarra qui est notre préparateur physique. Issu du monde du football, et actuellement préparateur physique à la prestigieuse INSEEP pour les disciplines de l’escrime et du tir, il accompagne nos athlètes en parfaite harmonie avec les clubs afin d’optimiser leurs performances. 

Aussi, nous faisons régulièrement appel aux services de deux ostéopathes (une femme et un homme), d’une nutritionniste, et de bien d’autres intervenants afin d’encadrer du mieux possible nos athlètes. Nous sommes vraiment à l’écoute, afin de personnaliser chaque programme d’accompagnement. D’un athlète à l’autre, les profils et les besoins peuvent être différents, il faut donc s’adapter.

  • Pôle juridique : 

Nous collaborons actuellement avec un agent sportif titulaire de la licence FFF, Sofiane Pépin qui est donc préposé à RISING PARTNERS. 

Tanguy Mezou, directeur associé de l’agence, vient de passer l’examen d’agent sportif et devrait très certainement l’obtenir. Cela nous permettrait d’avoir ce précieux sésame en interne.

Nous sommes également accompagnés par le cabinet de Conseils BG2V, notamment par Maître Jérôme Albertin qui est avocat mandataire sportif. Son rôle est de nous assister surtout pour les contrats des fédérations étrangères. Malgré nos compétences, nous ne voulons pas nous faire avoir par une simple virgule ! Nous évitons ainsi les mauvaises surprises. Si besoin, il peut également nous assister pour défendre les intérêts de nos athlètes ou de l’agence devant les juridictions compétentes.

  • Pôle communication et image : 

Son rôle est de développer et valoriser l’image de nos athlètes. Ses axes de travail sont principalement liés à la gestion de leur exposition médiatique (TV, radio, presse écrite, réseaux sociaux…). 

Nous leur laissons une certaine liberté quant à la gestion de leurs réseaux sociaux. Sans être intrusif, nous les sensibilisons sur l’impact positif ou négatif qu’ils peuvent avoir sur leur carrière, car nous savons tous que les réseaux sociaux peuvent causer énormément de dégâts. 

Si les athlètes le permettent, nous les accompagnons aussi pour la négociation de contrats publicitaires et de sponsoring avec les équipementiers ou toutes autres marques, dans le but de monétiser leur image et de leur générer des revenus additionnels.

Dans l’agence, nous encadrons des footballeuses qui sont visées par une carrière relativement courte. Elles se doivent donc de préparer leur après-carrière. Voilà pourquoi elles doivent saisir toutes les opportunités qui s’offrent à elles.

  • Pôle patrimoine et financier : 

Nous disposons de toutes les habilitations pour proposer des solutions d’investissements immobiliers, financiers et monétaires en conformité avec la réglementation des autorités de tutelle. Ce service n’est pas externalisé puisque la certification de gestion en patrimoine est détenue par Tanguy Mezou.

Cela nous permet de gérer au mieux les intérêts financiers de nos joueurs et de leur proposer une projection sur le court, moyen et long terme de leurs objectifs car la carrière des joueurs est très courte et qu’il leur faut pérenniser leurs revenus en préparant l’après football.

Comment organisez-vous une semaine-type ?

La semaine est organisée en fonction de l’évènementiel bien qu’on priorise le suivi et la gestion de carrière. On essaye donc d’être le plus présent possible sur les terrains quand cela est possible. Et dans la continuité du suivi, c’est beaucoup d’échanges téléphoniques avec nos athlètes. Notamment après avoir pris le temps de visionner également leurs rencontres afin de leur donner nos impressions sur leurs performances. On peut aussi les informer en cas de propositions extra-sportives ou autres (équipementiers, médias etc.) et mettre en place un plan d ‘action en conséquence.

On se rencontre aussi régulièrement avec leur entourage pour privilégier l’aspect humain. C’est important pour nous. Quand un athlète est mineur, ses parents sont bien évidemment informés de tous nos faits et gestes. Quand on parle d’accompagnement, on accompagne également toute la famille. C’est important que tout le monde soit informé de l’avancée des différents projets et sujets. C’est un juste retour de la confiance accordée envers RISING PARTNERS.

Nous avons toutefois pu assurer un certain nombre de rendez-vous avec les clubs afin de prendre la température sur nos athlètes et d’entretenir notre relation avec eux.

On n’oublie non plus la prospection des profils qui seraient susceptibles d’intégrer l’agence. Mais pris de plein fouet par la crise sanitaire au moment où l’agence n’avait que quelques mois d’existence, la prospection terrain a été quasi nulle. Elle sera forcément à ajouter dans notre planning quand nous aurons repris une « vie normale ».

 

Quelle est votre méthode de détection ? Comment convaincre un athlète de vous rejoindre ?

Notre détection s’appuie sur deux axes de travail bien précis : notre réseau et la prospection pure. Parfois, il arrive que des amis présents sur les terrains nous informent si un joueur ou une joueuse valent que l’on se déplace pour les observer. Certaines familles peuvent aussi exprimer le besoin d’accompagner leur enfant car elles se sentent dépassées par les nombreuses sollicitations. Ne maîtrisant pas l’environnement footballistique et ses codes, elles éprouvent le besoin d’être accompagnées par des professionnels.

© Rising Partners

La prospection pure quelque part, c’est ce que nous préférons car nous allons sur les terrains, avec notre propre sensibilité qui va conditionner tout le reste. Le process est plutôt simple. On se renseigne sur le profil de l’athlète, en demandant s’il est déjà accompagné ou non. Si tel est le cas, nous ne donnons pas suite car notre éthique fait que nous ne voulons pas concurrencer un autre conseiller de cette façon. En revanche, si le sportif est libre, nous prenons des renseignements si possibles auprès de son entraîneur, de son club ainsi que de son entourage. On essaie d’en savoir davantage sur sa personnalité sur et en dehors du terrain. Une fois convaincus, nous entrons en contact avec lui et/ou ses parents afin de les rencontrer et de les convaincre de nous rejoindre. Nous leur exposons nos arguments et nous leur donnons les raisons pour lesquelles il ou leur enfant doit collaborer en notre compagnie. Bien évidemment, les arguments peuvent différer d’un cas à l’autre car nous n’accompagnons pas de la même manière un joueur en devenir à fort potentiel qu’une joueuse avec une carrière déjà bien remplie.

 

Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer votre profession ?

Nous nous exprimons en notre nom, car nous n’avons pas la prétention de représenter l’ensemble des acteurs de la profession. Tout d’abord, nous pensons qu’il faut beaucoup de patience, car il n’y aucune certitude quant au fait de détecter un athlète intéressant dès le premier coup. Il faut faire preuve d’abnégation aussi, car malheureusement la profession est entachée d’une certaine mauvaise image et on peut rencontrer des personnes réfractaires. En toute humilité, on essaye d’aller à contre-courant de cela. La grande différence résulte dans la façon dont on approche les gens, et comment nous sommes introduits auprès du sportif.

Ensuite, la manière utilisée pour convaincre notre public est déterminante, elle est propre à chaque agence. Après la mécanique du business se mettra en route, mais le plus important reste la relation de confiance que nous allons instaurer avec l’athlète, son entourage et le club concerné. Notre objectif premier est de pérenniser cette relation basée sur la confiance et le respect. Le but est d’être les agents historiques de ces athlètes. Il faut avancer ensemble jusqu’à atteindre les objectifs de chacun avec beaucoup de bienveillance. Nous aimons à dire que les athlètes que nous représentons sont nos meilleurs commerciaux.

 Quel état d’esprit règne généralement dans le milieu féminin (joueuses, entourage, clubs) vis-à-vis des agents ?

En raison de la multiplication du nombre d’agents dans le football féminin, cette profession peut être considérée comme toute nouvelle, même s’il existe certains agents historiques. Cela coïncide avec l’essor actuel du football féminin et c’est tant mieux. Au fil du temps, les clubs se sont habitués à ce que des personnes représentent les joueuses. Le football féminin est en voie de professionnalisation sur de nombreux points grâce aux efforts de tous, et par conséquent la profession d’agent est toute légitime.

L’accompagnement chez les filles reste toutefois différent de celui exercé auprès des garçons. Bien qu’elles souhaitent et doivent vivre décemment de leur sport, nous ne sommes pas du tout dans la même bulle économique et les attentes sont forcément différentes. Par exemple, il est plus compliqué pour les filles d’obtenir des contrats avec des équipementiers que pour les garçons. Tous les équipementiers vont solliciter un jeune international U16 français afin qu’il porte leur marque, mais cela est très rare chez les filles. Quasi inexistant. Ce qui montre que le chemin est encore long. Mais on va y venir malgré tout, car aujourd’hui il y a une exposition réelle du football féminin.

Vous l’aurez donc compris, on agit davantage avec elles avec des valeurs de proximité, avec les fondamentaux de l’accompagnement centré sur le sportif. 

Océane Hurtré, joueuse du PSG sous contrat Rising Partners © PSG

Quel est votre regard sur l’évolution globale du football féminin ?

Le Mondial 2019 en France a permis d’accroître l’exposition médiatique du football féminin. Aujourd’hui, les petites filles peuvent se référer à des grandes joueuses françaises ou étrangères, alors que ce n’était très certainement pas le cas dix ans en arrière. Avant il y avait quelques joueuses de Lyon un peu reconnues, dorénavant nous sommes dans quelque chose de totalement différent.

Autre aspect, sans faire injure au passé, nous avons affaire à de plus en plus d’athlètes de très haut niveau. Beaucoup de clubs se sont structurés en ce sens, en mettant en place des staffs élargis pour que les filles soient dans une forme optimale. Rien n’est laissé au hasard avec un suivi de grande qualité. A l’époque, les clubs se suffisaient de posséder une équipe dans leur section féminine et ils passaient vite à autre chose, alors qu’aujourd’hui, pour citer un exemple, tout le monde savait que les parisiennes étaient en demi-finale de la Ligue des Champions et qu’elles sont à la lutte pour le titre de championnes de France à la fin de la saison.

Il est important aussi de noter que depuis plusieurs années, beaucoup d’acteurs du football masculin débarquent dans le football féminin. Des anciens pros comme Olivier Echouafni et Jean-Luc Vasseur occupent les postes d’entraîneur des deux plus grandes équipes françaises. Il y a des passerelles qui existent et qui ne peuvent qu’être bénéfiques pour tout le monde.

Il y a de plus en plus de monde dans les stades, ça progresse bien. Les filles du PSG arrivent à mobiliser les supporters du Collectif Ultras Paris (CUP). Certes, elles ne remplissent pas totalement le stade Jean-Bouin, mais ça s’approche des affluences de certains clubs de L2 ou N1 chez les garçons.

Sur le plan sportif, même si la rapidité du jeu est plus lente que chez les garçons, c’est fort appréciable de voir les stratégies mises en place par les équipes. La lecture des circuits préférentiels est plus fluide. C’est surtout tactiquement que le football féminin a énormément progressé. C’est la résultante de ce qui a été mis en place par la FFF mais également par les clubs depuis une dizaine d’années au sein de la formation. L’accent a vraiment été mis dessus avec la création de différents pôles espoirs notamment.

Il y a de plus en plus de licenciées dans le football féminin, mais on reste dans une logique d’il y a dix ans. Par exemple, la D1 Arkema ne possède que douze clubs. Si l’on passe à seize clubs, ça serait plutôt pas mal. Pourquoi ? C’est juste un effet d’entonnoir, à un moment donné c’est juste mathématique. On forme, on forme, de très bonnes joueuses, mais l’élite reste à douze clubs. Ça éviterait les bouchons au niveau de la D2 ! Avec un championnat à seize clubs et quatre descentes, ça permettrait aux deux groupes de D2 d’avoir deux clubs qui montent pour chacun d’entre eux. Quand on participe à championnat national et qu’un seul club est promu en fin de saison, ça créé une immense frustration. Il n’y a pas de barrages, c’est cash.

Au niveau de la formation, il faut créer un pendant de ce qu’il se fait chez les garçons avec de vraies structures, surtout si on se dirige vers la professionnalisation. Etant donné qu’il y a de plus en plus de licenciées et donc de bonnes joueuses, pourquoi ne pas créer par exemple un championnat U17 National en plus de celui des U19.

Océane Hurtré © PSG

Un débat agrémente l’actualité du football féminin, à savoir celui du niveau des salaires jugé trop bas par une grande partie de l’opinion publique. Votre avis sur la question ?

On ne peut pas comparer avec ce qui se fait chez les garçons. Ce n’est pas du tout la même chose. La L1, la L2 et les clubs descendus en N1 sont gérés par la LFP. La D1 Arkema est gérée par la FFF. Ce n’est donc pas du tout les mêmes contrats, les filles honorent des contrats fédéraux. Pour grandement améliorer les choses, ça ne passera que par la venue d’investisseurs qui auront envie de développer le football féminin. Les chaînes Canal+ et beIN, ainsi que RMC pour la Ligue des Champions, font un gros travail en ce sens. Il faut essayer de remplir un peu plus les stades pour développer le ticketing. Sans argent, il est forcément plus compliqué d’augmenter la rémunération des joueuses et donc de professionnaliser leur sport.

Votre passé d’anciens sportifs est-il primordial pour faire-valoir votre apport auprès des athlètes gérés par votre agence ?

Pour nous, c’est fondamental. Peut-être que l’on peut être un bon agent sportif sans avoir joué au football, mais pour respecter la manière avec laquelle nous travaillons avec nos athlètes, ça ne serait pas possible sans avoir été joueur auparavant. Avoir de l’empathie, lorsqu’un joueur ou une joueuse est blessé cela ne s’invente pas. Nous possédons les bons réflexes car nous sommes passés par ce genre de situation. Nous savons quels sont les détails qui peuvent permettre ou non de franchir les différents caps lors de la carrière d’un sportif de très haut niveau. Avec notre expérience, nous possédons suffisamment de recul pour éviter à nos sportifs de faire les mauvais choix ou bien d’adopter la mauvaise attitude. Nous savons activer les leviers lorsqu’un joueur ou une joueuse se sent moins bien. On va mettre en place un programme qui va leur permettre de rester focus sur ses objectifs. Nous allons créer avec le club une véritable synergie autour de l’athlète pour que les choses aillent dans le bon sens. Nous mettons tout en place, en fonction de ce que nous aurions aimé bénéficier comme services lorsque nous étions à la place de nos propres athlètes. Un sportif ne voit pas toujours ce qui ne fonctionne pas correctement, grâce à notre sensibilité d’anciens footballeurs nous pouvons l’aider à rapidement se remettre sur le bon chemin.

Quelles sont les principales contraintes de votre profession ?

Encore une fois, nous ne parlons qu’en notre nom. Le plus compliqué à subir, c’est le silence généré par les familles après un rendez-vous. Nous acceptons volontiers que l’on nous dise non, mais volontiers, nous n’avons aucun souci avec cela. Il y a toute sorte de raisons valables. Mais le plus frustrant, c’est lorsqu’il y a un silence total de la part de nos interlocuteurs. C’est un manque de correction. On peut se quitter bons amis sans forcément entrer dans les détails de la réponse négative, mais ne pas donner de nouvelles il n’y a rien de plus irrespectueux. Sinon, c’est le plaisir qui prime pour tout le reste, comme se déplacer sur les terrains, échanger au téléphone, parler avec les autres agents, les clubs.

Quel est le plus jouissif dans vos missions ?

A partir du moment où l’athlète atteint ses objectifs sportifs et que nous avons réussi à l’accompagner pour y parvenir, c’est ce qui nous rend le plus heureux. La signature d’un contrat, c’est mécanique, c’est l’aboutissement de quelque chose, mais en amont il faut que sportivement il y ait eu des choses. Ça vient dans une autre démarche. Sans la performance sportive, on ne peut pas aller chercher des choses sur le plan du business. On ne veut pas chercher un club pour chercher un club, car on ne veut pas s’apparenter au Pôle Emploi. On le fait en fonction du terrain. On a besoin de vibrer en parallèle des progrès de nos athlètes. Notre reconnaissance apparaît à ce niveau-là. Nos athlètes profitent des services mis en place par RISING PARTNERS pour qu’ils n’aient à s’occuper de rien. Prioritairement, ils veulent être performants. Le business vient après. Nous sommes plus sensibles à cette façon de voir les choses.

Sandy Baltimore dans les locaux de Rising Partners © Rising Partners

Que peut-on souhaiter à RISING PARTNERS pour les années à venir ?

Pour l’instant, nous axons notre travail dans le monde du football. Nous voulons prendre toujours autant de plaisir au contact de nos sportifs. Nous voulons pérenniser notre agence, tout en développant notre portefeuille, même si nous optons d’abord pour la qualité avant la quantité. Idéalement, nous aimerions nous occuper de douze à quinze athlètes de manière exclusive. Le but n’étant pas de nous disperser étant donné que c’est du 7/7, H24.

Que pensez-vous du projet BK ?

C’était le chaînon manquant ! Ce que la Team BK a mis en place est exceptionnel. Parfois, certaines personnes ont le même langage mais n’arrivent pas à se parler, à communiquer. BK va permettre de créer un cercle vertueux entre toutes les entités qui gravitent autour de la planète football. Tout le monde va pouvoir échanger et y trouver son compte. Votre idée est juste magnifique, voilà pourquoi nous vous souhaitons le meilleur. Grâce à un gage de confiance, nous allons pouvoir entrer en contact les uns et des autres, plus facilement avec vos différents supports. BK va être le garant pour accéder à tel joueur ou tel prestataire. Vous avez un rôle de facilitateur qui va être bénéfique à tous !


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